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L’analyse d’affaires au Québec

L’analyse d’affaires est un mot un peu « fourre-tout ». On y retrouve plusieurs profils et spécialités. Certains sont plus techniques. C’est difficile de s’y retrouver. Nous allons expliquer le rôle d’un analyste d’affaires et les variations qu’il peut y avoir selon la culture, le secteur d’activté de l’entreprise, la taille de l’entreprise et le lieu de travail. Si vous êtes un peu perdus, c’est normal ! Vous êtes au bon endroit.

Le secteur d'activité de l'entreprise

Le secteur d’activité aura une influence sur votre rôle. Des secteurs d’activité comme le public et le gouvernemental auront leur propre définition de l’analyse d’affaires et il faudra s’y conformer. Si les rôles et responsabilités sont définies et délimitées dans les grandes entreprises, c’est encore plus le cas dans les entreprises publiques. En se tournant vers le privé, plusieurs secteurs sont accessibles : services, manufacturier, et organisme sans but lucratif. C’est l’une des choses que je préfère dans mon métier : nous avons la possibilité de découvrir plusieurs secteurs d’activité en intégrant une nouvelle compagnie ou encore, en travaillant avec un nouveau client. C’est très  enrichissant !

Dans le secteur des services, vous aurez la possibilité de travailler à la fois sur des améliorations et sur du développement. Les processus seront davantage des processus d’affaires et non de production. Nous y reviendrons dans un autre article sur leur définition respective.  Qui dit « affaire » veut dire « stratégie », « utilisateur final », « expérience », « design thinking », etc. C’est moins concret et plus stratégique, basé sur des objectifs et une vision orchestrée par la direction. Tout ce qui touche aux affaires n’est pas tangible. Il faut le comprendre et l’utiliser à bon escient.

Dans le secteur des services, plusieurs possibilités sont encore à votre portée : firme de consultation, entreprise de service pour des particuliers aussi appelée « B2C », entreprise de service pour des entreprises aussi appelée « B2B ». Vous verrez que le milieu des technologies de l’information regorgent d’abréviations. Les firmes de consultation seront abordées à un autre moment ; elles représentent à elle seules un sujet d’article. Concentrons-nous sur les entreprises de service.

Pour terminer avec le thème du secteur d’activité, nous parlerons des organismes sans but lucratif. Ce type d’organisation représente un beau défi pour toute personne qui souhaite s’affirmer en tant sénior, avoir de l’influence, structurer, éduquer et créer une communauté de pratique. Les OSBL en ont besoin, mais n’ont souvent pas le niveau de maturité en Technologies de l’Information pour le mettre en place. Vous pouvez être amenés à être à la fois coach, analyste d’affaires, analyste fonctionnel, chargé de projet, etc. Vous pourriez avoir plusieurs chapeaux dépendamment de l’organisation alors usez de votre curiosité lorsque vous cherchez un emploi.

La taille de l'entreprise

Je pense qu’il faut en différencier trois : start-up, PME, grande entreprise. Start-up fait référence à une entreprise « jeune » donc qui vient de démarrer depuis peu et comptent un nombre restreint d’employés. 

Il n’y a aucun des trois qui est mieux que l’autre. Toutefois, étant tous différents, vous pourriez ne pas apprécier avoir plusieurs chapeaux dans une PME et préférer avoir un cadre délimité comme dans une grande entreprise. Les deux cadres ont leur défaut. Bon, assez dit, commençons !

Il y a peu de chances qu’une start-up commence par engager un analyste d’affaires à moins que ce soit une start-up fondée par un analyste d’affaires. Eh oui, cela existe. Vous aurez un cadre d’apprentissage et de développement intéressant puisque ça bouge vite dans une start-up et il y a souvent une culture d’entraide.

En ce qui a trait aux PME, la hiérarchie est plus présente et les rôles un peu plus définis. Vous pouvez être dans un cadre de développement intéressant où vous devez plusieurs chapeaux sont nécessaires. Vous aurez donc accès à une diversité des projets sur lesquels vous pouvez travaillez.

Dans les grandes entreprises, la hiérarchie sera très prononcée et votre rôle sera délimité de sorte à ce que vous ne fassiez pas la tâche de quelqu’un d’autre. Prenez le temps de lire votre description de poste, car elle a été méticuleusement écrite pour que vous puissiez vous y fier.

Le lieu de travail

Saviez-vous que le titre analyste d’affaires en France n’existe pas ? On parle de maître d’ouvrage, analyste fonctionnel, chef de projet fonctionnel ou business analyst. Le terme analyste d’affaires ici au Québec réfère à trois titres en France. Cela explique pourquoi lorsque vous tombez sur une offre d’emploi d’analyste d’affaires au Québec, elle varie grandement selon le secteur d’activité et la taille de l’entreprise. Dans ce métier, je trouve qu’il est encore plus important de bien lire la description de poste, car elle peut être 100% technique ou 100% affaire ou 50% gestion de projet et 50% affaire.

Cela dit, tant que vous ne sortez pas du Québec, le terme « analyste d’affaires » ne varie pas d’une région à l’autre. La taille de l’entreprise et le secteur d’activité, oui par contre !

Les grandes entreprises sont quasiment toutes sur l’île de Montréal et certaines ont une deuxième tour de bureau à la Ville de Québec. Donc, si vous souhaitez travailler dans une grande entreprise en debors de ces deux villes, il faudra envisager une entreprise publique. En région, vous trouverez davantage des PME.

Suite à la pandémie, de nouvelles tendances de télétravail sont apparues et il est maintenant possible de travailler pour des entreprises de toute taille depuis le confort de chez soi. Toutefois, cela n’est pas la majorité.

Merci chères lectrices et chers lecteurs pour votre attention et bon succès dans vos projets !

Cet article a 2 commentaires

  1. Ouattara Fawzi

    Merci pour ce post instructif !!

    1. Admin

      Ravie que cet article puisse t’avoir aidé Ouattara !

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